Défense du fait associatif
• Ouvrage collectif •
Autonomie associative menacée – Des défis et ambitions pour garantir nos libertés
Couleur Livres, 2021
Face à des remises en question du principe de liberté associative constaté par la FESEFA et ses membres depuis plusieurs années, une réflexion collective autour de la défense du fait associatif a été entamée en 2018.
La défense du fait associatif et des corps intermédiaires est par ailleurs une des priorités générales de travail que s’est fixée la FESEFA en tant que fédération représentative du secteur de l’Éducation permanente.
Dans ce cadre, la FESEFA a publié en octobre 2021 – dans la foulée du centenaire de la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, un ouvrage collectif consacré à l’autonomie associative.
• Interventions extérieures de la FESEFA en lien avec la défense du fait associatif •
Débat : Perspectives pour le fait associatif. Journée de synthèse des travaux du Collectif 21, 10 mars 2022
Intervention de Farah Ismaïli – Directrice de la FESEFA
Intervention de Farah Ismaïli – Directrice de la FESEFA
“Un corps intermédiaire, une lutte en commun pour l’intérêt général” – intervention de Farah Ismaïli – Directrice de la FESEFA
“Un syndicalisme au rythme du non-marchand” – intervention de Geneviève Mairesse – Conseillère EP et Jennifer Neilz – Coordinatrice du pôle EP (FESEFA)
Débat (podcast): Association : mi-lutte, mi soumise – Festival des Libertés, 2021
Intervention de Farah Ismaïli – Directrice de la FESEFA, dans le cadre d’un débat organisé par Bruxelles Laïque, à l’occasion du Festival des Libertés
Les relations de pouvoir, de contre-pouvoir, d’alliance et d’opposition traversent les associations depuis leur création. Les asbl sont traversées par les ambiguïtés, d’autant plus dans la mesure où leurs missions peuvent être portées par une délégation des services publics, tout en leur portant un regard critique. Comment ces paradoxes traversent-ils le champ associatif, en particulier celui de l’éducation permanente qui institue la critique ? Quelles limites et quelles opportunités peuvent susciter cette position singulière dans l’équilibre démocratique et politique ?
Entretien : Non à la mise en concurrence du secteur associatif !. Travail culturel, service essentiel – Un secteur professionnel sous pression. Politique – Revue belge d’analyse et de débat, n° 117, 2021
“Non à la mise en concurrence du secteur associatif !” Entretien avec Farah Ismaïli – Directrice de la FESEFA et Mathieu Bietlot, coordinateur du Collectif21 et directeur de la Maison du Livre, 2021
• Le Collectif 21 se mobilise aussi pour la défense du fait associatif ! •
Le Collectif 21, dont la FESEFA est membre, est né de la volonté d’interroger l’identité du champ associatif à un moment crucial : 2021 – année centenaire de la loi sur les asbl (en voie d’abrogation) et par conséquent, à la veille de l’intégration des associations au sein du Code des Sociétés et des Associations (CSA).
La démarche du Collectif 21 ? Fédérer temporairement un maximum d’associations, ainsi que des fédérations d’associations sensibles à la défense du fait associatif, pour interroger le sens contemporain des démarches collectives et tenter de redonner du sens et des perspectives citoyennes à l’acte de Faire association.
Pour ce faire, le collectif 21 a co-produit un documentaire explorant le devenir de l’associatif “2121, Hypothèses, Associations” (une coproduction CVB et C21). Le collectif s’apprête à également sortir un livre collectif “100 ans d’associatif en Belgique… Et demain ? “ (en partenariat avec l’agence Alter).
Film : 2121, Hypothèses, Associations (Michel Steyaert)
Il y a peu, dans l’indifférence quasi générale, le cadre législatif qui organise le secteur associatif en Belgique depuis 1921 basculait dans une ère nouvelle, celle du Code des sociétés et des associations. Faisant ainsi de l’Association Sans But Lucratif d’aujourd’hui une entreprise comme une autre, ou presque
Dans un film choral, le Collectif21 et le CVB sont allés à la recherche de ce “presque”, pour mettre en valeur et en perspective une dynamique associative au service du bien commun, porteuse d’émancipation et vectrice de transformations sociales.
À partir de différentes hypothèses, le film interroge les rapports des asbl aux pouvoirs publics, à la tendance à la marchandisation qui s’impose partout aujourd’hui et peut-être demain. 2121, ce sera dans 100 ans. Que va devenir l’associatif ? Quelles sont vos hypothèses ?
Pour consulter la bande annonce du film, cliquez sur ce lien !
Livre : Sortie de l’ouvrage “Cent ans d’associatif en Belgique… Et demain ?”
Un livre collectif coordonné par Mathieu Bietlot, Manon Legrand et Pierre Smet.
“Deux ans durant, le Collectif21 a interrogé l’histoire et l’avenir du fait associatif en Belgique, les combats qui l’ont permis et ceux qu’il a portés, sa fonction sociale, émancipatrice et démocratique, sa culture propre, ses liens avec les pouvoirs publics, les logiques marchandes et managériales qui le dévoient, les relations de travail et les rapports aux publics, le militantisme et la professionnalisation…
Cette réflexion s’est menée sans prétention scientifique, à travers des moments de partage sympathiques qui étaient avant tout l’occasion de lever la tête du guidon et de penser ce qui nous arrive. Ce livre engagé, aux registres variés, en garde trace afin de permettre aux questionnements de se prolonger. Comment l’associatif fait-il histoire ? Comment faire société demain ?
Si le politique n’en prend pas suffisamment la mesure, ni les mesures adéquates, alors qu’une frange grandissante de la population s’en inquiète radicalement, l’associatif ne doit-il pas davantage investir la réflexion sur l’avenir du vivant et de la vie commune ? Il serait là fidèle à son histoire et en prise avec les questions de demain.”
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Éducation permanente et numérique
En mai et juin 2021, la FESEFA, en partenariat avec les CEMÉA et le collectif PUNCH*, a organisé une série de rencontres en ligne (Un an d’Éducation permanente à distance, et maintenant?) autour du vécu des associations d’EP en temps de COVID. Sur la base des retranscriptions des ateliers, Jean Blairon, philosophe et expert associé de l’asbl RTA, a rédigé une étude. Cette étude a été présentée et mise en débat lors d’une rencontre le 18 février 2022 à PointCulture Bruxelles.
*Culture & Démocratie, Gsara, ACMJ, La Concertation, La Maison du livre, Centre Librex, PAC, PointCulture, cfs.EP, Cesep
Étude : “L’éducation permanente dans la crise sanitaire : quelle évaluation de sa relation au “numérique””?, Intermag, 8 novembre 2021
Une étude réalisée par Jean Blairon (RTA).
Échange (lien vidéo) : “Bientôt deux ans d’éducation permanente sous Covid, et maintenant ?”, Rencontre à PointCulture Bruxelles, le 18 février 2022
Échange (podcast) : “Bientôt deux ans d’éducation permanente sous Covid, et maintenant?”, PUNCH, saison 1, épisode 7, publié le 11 mai 2022*
*PUNCH, les podcasts du collectif « Pour un numérique Critique et Humain »
1/3 Télétravail : À distance de l’essentiel ? 1/3 : À hauteur de l’associatif
*Intervention de Jennifer Neilz – Coordinatrice du pôle EP à la FESEFA
2/3 Télétravail : À distance de l’essentiel ? 2/3 : Social-santé et numérisation, entre créativité et transgression
3/3 Télétravail : À distance de l’essentiel ? 3/3 : L’emplâtre associatif pour guérir la fracture ?
* Dans cet épisode, vous retrouverez des extraits de l’intervention de Jean Blairon (RTA), lors de la journée de réflexion collective qui s’est tenue le 18 février 2022 à PointCulture
Article : “Éducation permanente et numérique… je t’aime (moi non plus)” Impulsions, mai 2022.
Un article des CEMEA sur la rencontre du 18 février 2022 à PointCulture
Un article du CIEP-MOC sur la rencontre du 18 février 2022 à PointCulture
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En 2021, la FESEFA fêtait ses 30 ans !
Le 8 octobre 2021, la FESEFA célébrait 30 années de représentation des intérêts des employeur·e·s, ainsi que sa première année en tant que fédération représentative du secteur de l’Éducation permanente. Cette journée anniversaire s’est articulée autour de deux moments forts : une table ronde autour de l’autonomie associative, suivie d’un débat autour du changement de titre du décret EP.
Table ronde – “Défendre les valeurs de l’autonomie associative : stratégies et perspectives face à des contraintes croissantes”
Dans la foulée du centenaire de la loi de 1921 vouée à être remplacée par “le Code des sociétés et des associations”, la FESEFA a décidé de remettre l’autonomie associative à l’honneur à l’occasion de son 30e anniversaire. Alors que certaines dispositions pourraient progressivement délégitimer l’action associative, cette rencontre dresse les enjeux actuels, appuyée par des réalités du terrain, ainsi que des clés d’analyse. Résolument tournée vers l’avenir, cette table ronde vise à réaffirmer les valeurs constitutives du fait associatif.
Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion entamée en 2018 par la FESEFA et ses membres, pour aboutir à la publication d’un ouvrage collectif : “Autonomie associative menacée – Des défis et ambitions pour garantir nos libertés”, publié aux éditions Couleur Livres en 2021.
Une table ronde animée par Geneviève MAIRESSE, conseillère EP à la FESEFA.
Intervenant·e·s : Anne-Hélène LULLING – Secrétaire générale de l’Interfédé, Jacques MORIAU- chargé de recherche au CBS et Sylvie PINCHART – Directrice de Lire et Écrire Communauté française.
*Extrait de la captation vidéo de la table ronde disponible en ligne prochainement
Débat – “Développer l’action d’éducation permanente dans le champ de la vie associative : une réorientation en profondeur”
Actuellement, en Belgique francophone, plus de 280 associations sont reconnues en Éducation permanente. Si ces asbl ont choisi ce cadre de référence, c’est parce qu’elles souhaitent transformer la société, dans une perspective d’émancipation individuelle et collective de leurs publics, au départ de leur participation active et en développant leur expression culturelle.
En 2018, le titre du décret qui encadre ces associations évolue : la finalité du “soutien de l’action associative dans le champ de l’Éducation permanente”, se transforme en “développement de l’action d’Éducation permanente dans le champ de la vie associative”. Ce changement d’intitulé n’est pas cosmétique, puisque cette nouvelle dénomination appelle l’action d’éducation permanente à sortir de son secteur et à rayonner dans l’ensemble de la vie associative.
Pour éclairer cette réorientation, la FESEFA a organisé un débat autour de cette question le 8 octobre 2021, lors de l’événement anniversaire célébrant les 30 ans de la fédération – l’occasion de mettre en avant la nouvelle reconnaissance de la FESEFA en tant que fédération représentative du secteur de l’Éducation permanente.
Un débat animé par Sarah DE LIAMCHINE – Co-directrice du PAC.
Intervenant·e·s : Ariane ESTENNE – MOC, présidente du CSEP, Bernard FUSULIER – Directeur de recherches du GIRSEF, Christine MAHY – Secrétaire générale du RWLP, Olivier VAN HEE – Directeur/Coordination générale du SGIC
*Extrait de la captation vidéo du débat disponible en ligne prochainement
Vidéo brute de la retransmission de la journée anniversaire
Crédit captation vidéo : GSARA asbl
Entretien : “La FESEFA a 30 ans !” COJ, N°32, 2022.
Dans les pages du COJ#32 « Engagement & participation, l’enjeu associatif ? », Farah Ismaïli (Directrice de la FESEFA) revient sur le bilan et les perspectives de la fédération, dans la foulée du 30e anniversaire de celle-ci.
Article : “La FESEFA, une trentenaire en pleine forme”, L’insertion n°129, du 25 juin 2021 au 25 mars 2022
La FEBISP revient sur l’anniversaire de la FESEFA et l’événement du 8 octobre 2021.
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Hors-cadre : Quand l’action d’Éducation permanente rayonne dans l’ensemble de la vie associative
Le pôle EP de la FESEFA et le Clara asbl sont partis à la rencontre de trois associations/initiatives nous montrant comment l’action d’Éducation permanente peut se manifester “hors-cadre”. Chacune à leur manière, ces paroles singulières nous donnent à voir la force de création inhérente au fait associatif, à la lisière du cadre sectoriel EP habituel. Ainsi, le champ des possibles que peut recouvrir l’EP est ouvert, avec son lot de craintes et d’espoirs.
Épisode introductif :
Épisode 1/3 : L’Asbl Adeppi, association reconnue en Éducation permanente et comme dispositif d’insertion socioprofessionnelle, organise des cours et des activités culturelles dans plusieurs prisons bruxelloises et wallonnes depuis maintenant plus de 30 ans.
Épisode 2/3 : Le Centre Franco Basaglia, association reconnue en Éducation permanente, promeut une psychiatrie démocratique en s’insérant dans l’ensemble associatif des expériences du Cheval Bleu à Liège.
Épisode 3/3 : Le dispositif RéPIT est né de l’effort conjoint de plusieurs associations (dont certaines reconnues en Éducation permanente) pour permettre, en Wallonie picarde, un accueil pour les personnes en transit à travers l’asbl Plateforme Pour l’Interculturalité à Tournai (PIT).
Vous trouverez ici la note de diffusion accompagnant ces capsules.
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Partenariat avec PointCulture – “Révolte !”
Pour la saison 20/21, PointCulture (ex-Médiathèque) a proposé à Farah Ismaïli, directrice de la FESEFA, d’être rédactrice en cheffe invitée troisième numéro de leur nouvelle publication “Le Magazine”. La FESEFA a coordonné avec PointCulture la ligne éditoriale de ce numéro ; le thème mis en lumière est “Révolte !”. L’action d’éducation permanente y est développée et illustrée par une carte blanche collective, des interviews d’acteurs·trices de terrain, des portraits, des liens originaux entre collections et réflexions, des photographies inédites… en une centaine de pages.
Publication : “Révolte !”, Le Magazine n° 3, PointCulture, 2020-2021
Article rédigé par Geneviève Mairesse – Conseillère EP et Jennifer Neilz – Coordinatrice du pôle EP de la FESEFA
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Autres interventions
Participation à l’Université d’Eté du Collectif des Associations Citoyennes à Lille, le 6 juillet 2022
Le Collectif des associations citoyennes (CAC) est né en 2010 pour lutter contre la réduction des associations à leur seule dimension économique et défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative.
Lors des 3 journées de rencontre de l’Université d’Eté (UE), plusieurs moments sont été l’occasion pour l’équipe de la FESEFA ainsi que pour des membres du Collectif 21 d’intervenir pour partager les réalités de l’associatif belge et singulièrement du secteur de l’Éducation permanente. L’équipe de la FESEFA a ainsi animé en partie l’atelier “Si un autre financement du monde associatif est possible… à quoi pourrait-il ressembler?” et a participé à la table ronde “Comment rendre compte de ce qui compte vraiment?”.
Plus d’informations sur le programme et les traces de l’UE
Trombinoscope des intervenant·e·s
Publication des actes de cette Université d’été (le compte rendu de l’atelier auquel a participé l’équipe de la FESEFA est repris aux pp. 23 et s.)
Vidéo brute du débat “Comment rendre compte de ce qui compte vraiment?” – Intervention de Jennifer Neilz, coordinatrice du pôle EP de la FESEFA.
“Belles rencontres” (Télévision du Monde), ce sont des acteurs engagés invités à prendre la parole pour partager leur expertise et leurs réflexions au sujet d’une thématique particulière, mais aussi des pistes de mobilisations individuelles et collectives.
Dans cet épisode, le micro de TDM est tendu à Farah Ismaïli, directrice de la FESEFA .
Résumé :
“À l’heure où les systèmes économiques et politiques actuels ne cessent de montrer leurs limites et de créer des inégalités profondes, la culture et, plus particulièrement, l’éducation permanente permettent aux individus de se réapproprier leur pouvoir d’agir dans tous les espaces de la vie en société ce qui passe nécessairement par la déconstruction et la remise en réflexion critique des idées reçues et modèles établis.
Farah Ismaïli, directrice de la FESEFA (Fédération des Employeurs des Secteurs de l’Education permanente et de la Formation pour Adultes) aborde avec nous la puissance de l’action associative d’éducation permanente et son ancrage au plus près des gens. Véritables « corps intermédiaires », les associations constituent une vraie opportunité démocratique pour faire entendre la voix et les droits de tous les citoyens. Le secteur construit avec ses publics une parole, un discours qu’il transmet, toujours avec eux , vers les politiques ou qu’il transforme directement sur le terrain en actions ou en alternatives.
Et c’est là toute la radicalité de l’action d’éducation permanente : pointer collectivement la racine du problème et l’attaquer pour aboutir ensemble à une transformation profonde de la société et à la création de nouveaux droits.”