Retour à l’Essence, au sens, retour à l’engagement politique, et donc à l’action collective, agir. Voilà la nouvelle orientation qui se profile au sortir de l’évaluation du Décret EP, dont nous vous détaillons le bilan avec Geoffroy Carly. Une évaluation empreinte d’évolutions, à défaut de révolution.
Mieux connaître son passé avant de changer le présent pour un avenir meilleur.
Jean Faniel, Corinne Gobin et David Paternotte nous donnent quelques repères de l’histoire des mouvements sociaux en Belgique et des leviers de changements possibles.
Assez de constats, assez d’analyses, assez d’immobilisme, il faut agir, il faut que cela change, que cela bouge… Mais quel «cela» ? Et pourquoi changer ce qui fonctionne bien ? Pourquoi agir ?
L’action nous permet de diminuer notre sentiment d’impuissance face à l’accumulation des dysfonctionnements, des dérapages en tout genre, largement détaillés, questionnés, ressassés par les médias du monde entier. Cette mondialisation semble nous renvoyer au local, à la proximité, là où nous avons l’impression de retrouver un peu de puissance d’agir. Alors, nous agissons, souvent tout seuls, parfois avec d’autres. Parfois avec l’aide des réseaux sociaux numériques. Daniel Bonvoisin décrypte pour nous les avantages et inconvénients du recours aux réseaux sociaux numériques pour nos actions associatives.
Coyote sans filet pointe les dangers de nous opposer au sein même du secteur, entre les «anciens» et les «nouveaux»… Autre réalité à résoudre.
Le fossé entre les «in» et les «out» s’élargit. Les ressources de notre environnement physique se détériorent. Nous consommons quotidiennement du poison dans nos assiettes. Nous gaspillons l’eau, l’électricité, le pétrole. Nous polluons la terre. Nous nous battons pour une place assise dans le tram. Nous dédaignons les plus «faibles», les plus fragiles, les plus lents, les plus malades…
Que faut-il pour que nous changions ? Pour que nous osions poser un acte qui construit au lieu de détruire, un acte qui rassemble au lieu de diviser, un acte qui nous fait grandir au lieu de nous rabaisser. Un de nos membres, Femmes en milieu rural (ACRF), nous livre une synthèse de leur journée d’étude sur le sujet.
Oser. Dépasser nos peurs. D’abord les reconnaître, puis les confronter aux peurs des autres, non pas pour les amplifier, mais pour se rendre compte que le seul moyen de dépasser nos peurs singulières c’est de créer une confiance et une conscience collectives.
Et si l’éducation permanente, justement, osait cette transition ?